La Croatie est un pays unique qui se caractérise non seulement par ses eaux cristallines d’un beau bleu turquoise mais aussi par ses millénaires d’histoire au cours desquels différentes cultures se sont succédé, certaines ayant été assimilées dans les différentes régions du pays que nous connaissons actuellement

Le drapeau croate est fortement lié avec l’histoire du pays. Le blason de la Croatie, constitué de 25 cases (le fameux damier) est entré sous cette forme en vigueur le 21 décembre 1990. On l’appelle aussi « šahovnica » (échiquier en croate, de šah qui veut dire échec). Il est surmonté d’une couronne à cinq écussons qui représentent les régions historiques du pays : l’Illyrie (la vieille Croatie), Dubrovnik (Raguse), la Dalmatie, l’Istrie et la Slavonie.

La Croatie et la seconde guerre mondiale : Le temps de la domination austro-hongroise a alors commencé. Des ports ont été construits et fortifiés, le commerce et la construction navale ont prospéré. Au cours des deux guerres mondiales, l’Adriatique faisait parties des plus importantes zones de bataille. On a d’ailleurs recensé de nombreux naufrages datant de ces périodes. Près de Pula, par exemple, qui, à l’époque, était un point stratégique, une vingtaine de naufrages ont été enregistrés, incluant un certain nombre de sous-marins et de torpilleurs.

La Croatie récente :La dernière guerre est récente. Après la chute du mur de Berlin en 1989, la Yougoslavie se disloque. La Croatie se déclare indépendante en 1991 et les conflits ethniques apparaissent avec les serbes et les bosniaques.

Les accords de Dayton de 1995 font cesser la guerre fratricide. Depuis le pays s’est reconstruit même si les stigmates de la dernière guerre sont toujours visibles (zones minés, impacts de munitions sur les constructions, plaies encore vives dans les mémoires).

Durant notre séjour nous avons été accueillis à Vinkovci est une ville de Slavonie, dans le comté de Vukovar-Syrmia, dans l'est de la Croatie. La population enregistrée de la ville était de 28 247 habitants au recensement de 2021, la population totale de la ville était de 31 057 habitants, ce qui en fait la plus grande ville du comté. Entourée de nombreux gros villages, elle est un centre de transport local, notamment grâce à ses voies ferrées.

Nous avons commencé nos visites par la ville d' Osijek qui se trouve sur la rive droite de la rivière Drava, à 25 km en amont de sa confluence avec le Danube, à seulement 94 m d’altitude. Cette ville, comme d'autres, a connu La guerre d'indépendance croate qui s'est déroulée de 1991 à 1995 entre les forces croates loyales au gouvernement de Croatie - qui avait déclaré son indépendance de la République socialiste fédérale de Yougoslavie (RSFY) - et l'Armée populaire yougoslave (JNA) contrôlée par les Serbes, ainsi que les forces serbes locales. La JNA a mis fin à ses opérations de combat en Croatie en 1992.

La guerre s'est terminée par une victoire de la Croatie, qui a atteint les objectifs qu'elle avait déclarés au début de la guerre : l'indépendance et la préservation de ses frontières. Environ 21 à 25 % de l'économie croate a été ruinée, avec un montant estimé à 37 milliards de dollars US en infrastructures endommagées, en pertes de production et en coûts liés aux réfugiés. Plus de 20 000 personnes ont été tuées dans la guerre, et des réfugiés ont été déplacés des deux côtés. Les gouvernements serbe et croate ont commencé à coopérer progressivement l'un avec l'autre.

Pendant la guerre en Croatie, de 1991 à 1995, la ville a subi des dommages de la part de l'Armée populaire yougoslave (JNA) et des Serbes locaux, notamment au centre et à la co-cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul et à la périphérie. Environ 800 personnes ont été tuées dans les bombardements de la ville qui ont eu lieu entre août 1991 et juin 1992. Au total, 1 724 personnes originaires d'Osijek ont été tuées au cours de la guerre, dont 1 327 soldats et 397 civils.

Pendant la guerre en Croatie, de 1991 à 1995, la ville a subi des dommages de la part de l'Armée populaire yougoslave (JNA) et des Serbes locaux, notamment au centre et à la co-cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul et à la périphérie. Environ 800 personnes ont été tuées dans les bombardements de la ville qui ont eu lieu entre août 1991 et juin 1992. Au total, 1 724 personnes originaires d'Osijek ont été tuées au cours de la guerre, dont 1 327 soldats et 397 civils. Voici un mémorial sur les bords du Danube.

Nous avons continué notre visite dans le temps en allant à Vukovar qui a connu la plus terrible des batailles connaissant un siège qui dura 87 jours en 1991 lors de la guerre de Croatie (1990-1995).

Vukovar est défendue par 1 800 soldats de la garde nationale croate, faiblement armés, et des volontaires civils. Face à eux, l'armée populaire yougoslave et des forces paramilitaires serbes alignent 36 000 soldats équipés d'armes lourdes et d'artillerie. Durant la bataille, jusqu’à 12 000 obus et roquettes ont été tirés par jour sur la ville. La bataille de Vukovar est la plus féroce et la plus longue ayant eu lieu en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, et Vukovar la première ville importante en Europe à être entièrement rasée depuis cette date. Lors de la chute de la ville, le 18 novembre 1991, plusieurs centaines de personnes sont massacrées par les forces serbes et au moins 20 000 habitants sont expulsés.

Pendant l'attaque de Vukovar par les Serbes, le château d'eau était la cible privilégié de l'artillerie ennemie. Il a été touché plus de 600 fois, et aujourd'hui, il est le symbole de la victoire et de l'existence nouvelle de la Croatie.

 

Croatia is a unique country which is characterised not only by its crystal clear turquoise waters but also by its millennia of history during which different cultures have succeeded one another, some of which have been assimilated into the different regions of the country we know today.

The Croatian flag is strongly connected with the history of the country. The Croatian coat of arms, consisting of 25 squares (the famous checkerboard), came into force in this form on 21 December 1990. It is also called "šahovnica" (chessboard in Croatian, from šah meaning chess). It is crowned by five shields representing the historical regions of the country: Illyria (Old Croatia), Dubrovnik (Ragusa), Dalmatia, Istria and Slavonia.

Croatia and the Second World War: The time of Austro-Hungarian rule began. Ports were built and fortified, trade and shipbuilding flourished. During the two world wars, the Adriatic was one of the most important battle zones. Many shipwrecks from these periods have been recorded. Near Pula, for example, which was a strategic point at the time, some twenty shipwrecks were recorded, including a number of submarines and torpedo boats.

Recent Croatia: The last war is recent. After the fall of the Berlin Wall in 1989, Yugoslavia broke up. Croatia declared itself independent in 1991 and ethnic conflicts appeared with Serbs and Bosnians.

The Dayton Agreement of 1995 put an end to the fratricidal war. Since then, the country has been rebuilt even if the scars of the last war are still visible (mined areas, ammunition impacts on buildings, wounds still vivid in the memories).

During our stay we were welcomed in Vinkovci, a town in Slavonia, in the county of Vukovar-Syrmia, in eastern Croatia. The registered population of the town was 28,247 at the 2021 census, the total population of the town was 31,057, making it the largest town in the county. Surrounded by many large villages, it is a local transport hub, especially with its railways.

We began our visits with the town of Osijek, which is located on the right bank of the Drava River, 25 km upstream from its confluence with the Danube, at an altitude of only 94 m. This town, like others, experienced the Croatian War of Independence which took place from 1991 to 1995 between Croatian forces loyal to the Croatian government - which had declared its independence from the Socialist Federal Republic of Yugoslavia (SFRY) - and the Serb-controlled Yugoslav People's Army (JNA), as well as local Serb forces. The JNA ended its combat operations in Croatia in 1992.

The war ended with a victory for Croatia, which achieved the goals it had declared at the beginning of the war: independence and the preservation of its borders. About 21-25% of the Croatian economy was ruined, with an estimated US$37 billion in damaged infrastructure, lost production and refugee costs. Over 20,000 people were killed in the war, and refugees were displaced on both sides. The Serbian and Croatian governments gradually began to cooperate with each other.

During the war in Croatia, from 1991 to 1995, the city suffered damage from the Yugoslav People's Army (JNA) and local Serbs, especially in the centre and at the co-cathedral of St. Peter and St. Paul and on the outskirts. About 800 people were killed in the bombing of the city between August 1991 and June 1992. A total of 1,724 people from Osijek were killed during the war, including 1,327 soldiers and 397 civilians.

During the war in Croatia, from 1991 to 1995, the city was damaged by the Yugoslav People's Army (JNA) and the local Serbs, especially in the centre and the co-cathedral of St Peter and St Paul and in the outskirts. About 800 people were killed in the bombing of the city between August 1991 and June 1992. A total of 1,724 people from Osijek were killed during the war, including 1,327 soldiers and 397 civilians. Here is a memorial on the banks of the Danube.

We continued our visit back in time by going to Vukovar, which experienced the most terrible of all battles with an 87-day siege in 1991 during the Croatian War (1990-1995).

Vukovar is defended by 1,800 soldiers of the Croatian National Guard, weakly armed, and civilian volunteers. The Yugoslav People's Army and Serb paramilitary forces fielded 36,000 soldiers equipped with heavy weapons and artillery. During the battle, up to 12,000 shells and rockets were fired per day on the town. The Battle of Vukovar was the fiercest and longest battle in Europe since the end of the Second World War, and the first major city in Europe to be completely razed to the ground since then. When the town fell on 18 November 1991, several hundred people were massacred by Serbian forces and at least 20,000 inhabitants were expelled.

The water tower: it is one of the most famous symbols of Vukovar and of the suffering of the town and its county.During the Serbian attack on Vukovar, the water tower was the main target of enemy artillery. It was hit more than 600 times, and today it is a symbol of victory and the new existence of Croatia.

 

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